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ici on se fait une bonne tranche de rigolade epic !!
 
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 Afrika (Afrique Nord)

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jakodudu

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MessageSujet: Afrika (Afrique Nord)   Afrika (Afrique Nord) Icon_minitimeMar 16 Mai - 13:10

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Quand la fièvre tua les premiers Africains en Côte d’Ivoire, on imagina qu’il ne s’agissait que d’un fâcheux incident de plus. Ce n’était ni la dengue ni Ebola, les infections pourrissaient de l’intérieur, les éruptions nécrotiques apparaissaient d’abord sur les bras, puis sur le torse et le cou quelques jours plus tard. La mort ne tardait pas. Une équipe de l’OMS identifia un rétrovirus ressemblant au VIH, mais qui résistait aux traitements existants. Il reçu la dénomination « VIH-SI ». Tous les Africains le surnommaient l’Essaim.

Le virus se propagea, les habitants s’enfuirent devant la maladie, ils descendirent le Niger sur des radeaux ou bravèrent le Sahara plutôt que d’affronter l’Essaim.

La première vague d’infection était partie d’un port où étaient ancrés les navires des hommes blancs, et il existait déjà certainement un remède en Europe contre l’Essaim. Toutes les pièces du puzzle s’emboitaient. Le chaos et l’anarchie explosèrent. l’Si déchaîné fit des ravages en Afrique, mais certaines régions furent épargnées. De nombreux Lybiens et Soudanais y étaient immunisés, tout comme les Massaïs. Le salut se cachait peut être dans le sang de ces guerriers tribaux, mais un autre événement survint.

La Dhoruba : Le 13 mars 2073, le soleil s’assombrit. Des traits ardents de plasma et d’oxyde nitreux traversèrent l’atmosphère. Un fragment de météore balaya l’Afrique Centrale et ouvrit un fossé de cent cinquante kilomètres de large dans le continent Noir : la Dhoruba, ce jour-là, l’ère du Corbeau prit fin.

Le Lion se réveille : L’Afrique survécut, une fois rassasiée, l’épidémie finit par mourir de faim. Certaines tribus avaient perduré : les bergers des monts de l’Atlas, les nomades des oasis sahariennes, les Massaïs, immunisés contre l’Si. Ils errèrent dans un pays désert, mais ils avaient toujours le pétrole.
Des siècles s’écoulèrent, les températures descendirent, l’humidité de l’océan Atlantique dériva par dessus le Sahara et le métamorphosa en une savane florissante. Le continent renaissait.

Tripol, le joyau de l’Afrika, s’éleva des ruines de Tripoli. Tous les peuples d’Afrique s’y retrouvèrent, les Berbères, les Arabes et les peuples à la peau noire. Un marchand connu sous le nom du « Libyen » amorça des entreprises qui, des années plus tard, deviendraient un véritable culte. 

Le coup de patte : La situation changea quand les conquistadors hybrispagnols envahirent l’Africa et tracèrent un sillage de destruction de Gibraltar jusqu’à Tripol. Toutefois, les Afrikains en ressortirent vainqueurs. Les Fléaux, une caste guerrière née d’innombrables escarmouches, donna la chasse aux envahisseurs et les poursuivit au-delà de Gibraltar, jusqu’en Hybrispanie. L’homme blanc allait payer sa dette par le biais de ses enfants…

Trois : Le Lion, symbole d’unification de l’Afrika régnait à présent sans dispute. Les Afrikains reconnurent trois aspects au Lion, les Néolybiens sont le coeur qui lui prête sa force, les Fléaux sont les griffes qui déchirent ses proies et les Anubiens son âme, qui gouverne sa destinée. En quelques jours, le principe des trois s’étendit de Tripol à Gibraltar et au Caire. Il imprégna même les tribus des jungles les plus profondes d’Afrika Centrale, qui n’avaient jamais entendu parler de Fléaux, d’Anubiens ou de Néolibyens, leur identité culturelle s’en trouva réécrite pour laisser la place aux archétypes des Trois.

Psychovores : Dans la Dhoruba pousse quelque chose d’ancien, quelque chose qui n’est pas de ce monde. Des bourgeons membraneux croissent sur les fougères, des mousses forment des motifs hexagonaux symétriques, des plantes carnivores, épineuses et cassantes comme du verre, leurs fruits sont charnus et brillants mais fragiles, et leur pulpe produit des bruits troublants quand on les mâche, juste avant que son poison ne filtre dans les muqueuses buccales et ne provoque une mort douloureuse.
Une égratignure de leurs piquants et en quelques secondes, des cloques apparaissent sur la peau, elles éclatent tandis que leur cratère nécrotique continue de s’enfoncer parmi les tissus, jusqu’à ce que l’os s’émiette et que le bras se rompe… la mort est alors une libération.
Tous ceux qui vivent à proximité perdent l’usage de leur langage. Les Néolibyens les appellent Psychovores « ceux qui dévorent l’esprit ». Il n’y a que les Anubiens qui parviennent à pénétrer dans la ceinture de plantes et à en ressortir vivants, porteurs d’un plein sachet de graines.

Résistance : Les phénomènes étranges se multiplient, des hommes disparaissent dans la jungle. Ils quittent manifestement la société de leur propre chef pour aller vivre avec les plantes, en leur sein. La plupart ne reparaissent jamais, asservis aux Psychovores… en tant qu’esclaves ou en tant que ressources?
De temps en temps on aperçoit des survivants au milieu d’une de ces bulles de décrépitude de centaines de mètres de diamètre. Sur ces bords, les broussailles épineuses et les lianes se flétrissent jusqu’à ce que ce cercle parfait ait atteint sa croissance maximale, à ce moment là, la bulle s’effondre sur elle même et les plantes se remettent à conquérir la terre. Les survivants de ces zones sont retrouvés nus et indemnes, beaucoup^sont Afrikains, mais ils s’y trouve aussi des hommes blancs aux yeux en amande, aucun d’eux ne parle, et si des étrangers s’approchent d’eux, ils fuient en courant retrouver les Psychovores.

Les Psychovores ne cessent de progresser, les villages organisent la résistance en brûlant les stolons grâce auxquels les plantes s’étendent. Mais ce n’est pas suffisant, chaque attaque qu’on leur porte active un sursaut évolutionnaire.
Les Afrikains ont depuis longtemps réalisé que seul un vieil ennemi peut les aider désormais : les Spitaliers, lesquels connaissent bien les différentes variétés de l’Amorce… car d’où pourraient provenir les Psychovores en dehors de l’amorce? C’est un aveu de faiblesse de la part du Lion, plus douloureux encore que de voir succomber des proches à l’étreinte des Psychovores.

Les Léopards : Ils vivent dans des villages au milieu de la jungle, loin du réseau de route, des dizaines de clans ont formés une union informelle, ensemble ils oeuvrent contre le monopole commercial qu’exercent les Néolibyens.

Acier : La jungle parait infinie. Dans ses profondeurs, les Afrikains rencontrent parfois des murs de béton et d’anciennes places fortes. La végétation a poussée par-dessus et recouvert les baraquements, envahis les celliers, mais il arrive que les constructions ne soient pas vides. Des créatures humanoïdes voutées se tiennent dans la pénombre, les épaules couvertes de lichen, l’humidité faisant luire leur acier bleu. Ils restent immobiles pendant des siècles jusqu’à ce que quelque chose les réveille, eux et leur colère. Ces AMSUMO, les hommes-machines, sont une relique des hommes blancs d’antan, ils servaient de moyen d’oppression, selon la légende, jusqu’à ce qu’ils se libèrent du joug de l’homme blanc. Ils devinrent des électrons libres, des armes vivantes livrées à elles-mêmes. Les pièces des AMSUMO, en particulier les Jambières et les carapaces, légères et presque indestructibles sont très recherchées, et les marchands sont prêts à les payer une fortune en dinars.




Villes et lieux importants :

Les cités côtières : Au large de l’ancienne Algérie et du Maroc, la masse terrestre de l’Afrika borde les franges du Châtiment de la Faucheuse. Chacun évite la région, mais à l’est de ce panorama, d’autres hommes se sont installés depuis des siècles et se sont emparés des anciennes cités en ruine. Aujourd’hui, leurs quais s’étendent vers la mer telles des mains géantes. Les villes de la côte font l’orgueil et la joie des Néolibyens. C’est ici qu’ils étalent leur richesse et prouvent leur générosité, ici que convergent les torrents de dinars pour s’écouler dans leur poches.

Tunis : A l’époque des peuples d’antan, l’Organisation de l’Afrique Unie (OAU), homologue de l’OEU européenne, avait son siège à Tunis. Des baraquements et des bunkers refermaient l’arsenal de l’OAU.
Les Fléaux se sont équipés là pendant des siècles, leurs casques, leurs gilets pare-balles et leurs fusils d’assaut reposaient dans les galeries creusées sous Tunis. Les esclaves s’en rendirent compte et durant une fausse attaque menée contre les docks par une flotte de pirates corpsiens, les esclaves profitèrent du chaos pour s’introduire dans les installations s’emparer d’armes et prendre à revers les Fléaux dans leur campement côtier. Depuis, une armée d’esclaves s’est retranchée dans Tunis, supposément menée par un groupe de Balkhanais, une bande de frères, tous d’anciens Voïvodules. Malgré tout, ils ne peuvent s’échapper, alors Tunis reste leur demeure, depuis laquelle ils repoussent les assauts quotidiens des troupes de Fléaux.

Constantine : L’or est fondu et frappé chez les orfèvres de Constantine. La ville ressemble à une forteresse, où même les frères se méfient les uns des autres. Les émissaires de la banque du commerce veillent sur tous les commerces, même les plus petits, fraudez une seule fois et vous et vôtre famille perdrez votre concession à jamais. Les jeux d’argents se sont répandus depuis longtemps dans toute la ville. Les Apokalyptiques Afrikains se sont installés ici et engluent les travailleurs de Constantine dans une toile de faveurs et de prostitution. Les Fléaux s’entrainent en prévision d’une attaque ou d’une révolte. Au moins les esclaves ont ils tous été bannis de la ville. Leurs craintes ne sont pas sans fondement, des fortunes prodigieuses sont entreposées dans les chambres souterraines de la ville, résultat des trois derniers siècles de pillage et de campagnes dans les terres du corbeau.

Tripol : Tripol est le centre du monde. C’est de là que les Néolibyens s’élancent en Méditerranée, explorent les côtes, édifient des bureaux de comptabilité et entament leurs relations d’affaires. Grâce aux articles venus de contrées exotiques comme la Franka ou les Balkans, grâce aux armes et aux machines de récupération, le fleuve de dinars enfle et se déverse dans les rues de la ville. Des bâtiments anciens se dressent partout à Tripol, certains coiffés de créneaux très visibles et évoquant des forteresses, d’autres tapis dans des ruelles calmes. Depuis le port, on voit l’immense dôme doré de la banque du commerce.
Aucun endroit n’est plus sacré pour les Néolibyens que ce temple du dinar.

La Banque du Commerce : Les voyageurs pénètrent dans la cité historique et dans le royaume de la Banque du Commerce en empruntant une grande arche circulaire où des vendeurs accourent aussitôt pour leur proposer de l’eau citronnée. La grande porte de verre de la Banque du Commerce n’est ouverte qu’à certaines occasions spéciales, aujourd’hui elle demeure fermée. Le bruit circule qu’au cours des derniers mois, même des Spitaliers ont séjourné à l’intérieur de la Banque.
A l’heure actuelle la Banque du Commerce est l’institution la plus puissante d’Afrika.

La porte orientale :
Les plus riches parmi les riches se rassemblaient autrefois à la porte orientale, assis sur des fauteuils garnis de cuir afin de s’adonner à des jeux d’argent. Les plus riches citoyens sont partis, les plus pauvres sont restés. Les fauteuils et les tables de jeu sont aujourd’hui usés. Ceux qui jouent encore ici n’ont nul autre endroit où aller.

Qabis : Des Spitaliers se sont installés à Qabis et font désormais partie du paysage. Cela n’a pas toujours été facile, jamais auparavant le Corbeau n’avait reçu le droit de voler librement dans le pays du Lion.
Le Néolibyen Wakili, qui possède le navire de transport qui a amené les Spitalier à Qabis, leur a fait don de deux Autobastions, « l’Esculape » et le « Ndoulou », ce dernier a été réparé par des Ferrailleurs Afrikains, et il y a un peu plus d’un mois, le Ndoulou et son équipage de Spitaliers ont pénétré au coeur du territoire des Psychovores. L’autobastion s’est jeté à travers les plantes cassantes et les a écrasées sous ses chenilles, en conduisant droit vers le sud, la Dhoruba fut facile à trouver, les éclaireurs Afrikains de la tribu des Massaïs ont suivi le sillage du Ndoulou et l’ont vu virer soudainement vers l’est, vers l’Anubie ou peut être le Caire… on ne peut pas faire confiance à l’homme blanc.

L'Anubie : Les eaux du Nil ont enflé et effacé des cartes et des mémoires les cités oubliées, des chapelets de spores flottent sur leur surface miroitante. Dans les méandres du fleuve, certaines s’échouent dans la boue fertile et germent, d’autres continuent de flotter vers le delta et se déversent dans la mer. Les Psychovores se répandent. Ils ont déjà conquis l’Anubie, la ceinture de plantes autour du Caire semble impénétrable, mais selon les rumeurs, la ville interdite abriterait toujours le culte anubien.
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